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Musa martinii

Musa martinii
Hort. Cat. Leonard ex E-A. Carrière, Revue Horticole 62: 53 (1890).
Musa martinii
Hort. ex A. Van Geert, Revue de Horticulture Belge et Étrangere 18: 107, fig. 12 (1892).
Musa martinii R. de Noter, Revue Horticole 67: 290 (1895).
Musa martinii Hort. ex Carr, Guillaumin, Revue Horticole xx: xx (1933)
Musa martinii sensu Cheesman Kew Bulletin 3 (1): 14 (1948).


Musa martini Hort. Cat. Leonard ex E-A. Carrière, Revue Horticole 62: 53 (1890).

Accepted name none - not determined
Synonyms
Authorities  

The World Checklist of Monocotyledons lists Musa martini Carrière, Rev. Hort. 62: 53 (1890) as an unplaced name.

Section
Distribution
Description
References Index Kewensis, Moore 1957 : 187.
Comments The entry for this in Index Kewensis reads Musa martini Hort. ex Carriere Rev. Hortic. lxii. (1890) 53; et lxvii. (1895) 290.  However, the 1895 reference is to an item by Raphael de Noter not E-A. Carrière (see below).

I need to check this because my notes indicate the year as 1893 (pages 53-54) and not 1890.

Carrière's notes report the details of the plant as seen in the catalogue of a M. Leonard of Lille which are almost word-for-word the same as the entry in Rev. Hort. Belge of 1892 (see below).

Musa martini Hort. ex Carr, Guillaumin, Revue Horticole (1933) cited by Champion is this plant. Champion comments that, as distinct from M. martinii R. de Noter (see below) this is "mal défini, cité par K. Schumann (Pflanzenr.) comme anon. (Rev. Hort. Belg, 107, 1892), rapporté aussi à M. basjoo.".

Musa martinii A. Van Geert, Revue de Horticulture Belge et Étrangere 18: 107, fig. 12 (1892).

Accepted name none - not determined
Synonyms
Authorities
Section
Distribution
Description
References Baker 1893 : 211, Cheesman 1948a : 17, De Wildeman 1912 : 322, Fawcett 1913 : 267, GRIN, Moore 1957 : 187, RHS 1956, Schumann 1900 : 22.
Comments

This item is signed "A." which may mean "Anonymous" but I think is probably "A" for Auguste Van Geert, the Belgian nurseryman who was the publisher of Revue de Horticulture Belge et Étrangere.

"Un nouveau Bananier - ou que l'on preténd nouveau, car nous ne pouvons en juger encore n'en possédant que de jeunes sujets issus de semis faits au printemps – nous est venu, parâit-il, de l’Ile de Ténériffe, la plus grande des Iles Canaries, dans l’Ocean Atlantique.

On le dit bien plus rustique et plus ornemental encore que le Bananier d'Abyssinie, le Musa Ensete, tout en ayant une végétation aussi luxuriante, ce qui n'est pas peu dire.

Il a la tige et les nervures des feuilles rougeâtres; les feuilles de couleur glauque en dessus et vert clair en dessous, à limbe très épais, ne se laissent pas déchirer par le vent; les fleurs très jolies, sont de couleur rose vif.

Voilà plus de qualités qu'il n'en faut pour séduire les plus difficiles, aujourd'hui surtout que tout le monde connaît les qualités décoratives du Bananier d'Abyssinie : une plante aussi belle, plus rustique et donnant en plus des fleurs très jolies, sera accueillie(1)
, nous n'en doutons pas, avec enthousiasme par tous les amateurs.

(1) L’Établishment Éd. Pynaert-Van Geert à Gand, en offre en vente quelques exemplaires de bonne venue aux prix de 2 à 5 fr. Suivante force."

The item was accompanied by this, not very helpful, illustration:

There is no mention here of E-A. Carrière's piece in Revue Horticole of 1890.

Van Geert describes the plant as having leaves glaucous above and green below.  This is probably a printer’s error inverting dessous and dessus.


J. G. Baker (1893) mentions this plant at the conclusion of his entry on Musa basjoo, thus:

"[Musa basjoo] is as hardy as M. Ensete, and is grown in Southern Japan for its fibre. M. Martini, Rev. Hort. Belg. 1892, 109, fig. 12, has the habit of M. sapientum, and is said to be more hardy than M. Ensete, with bright rose-red flowers. The leaves are oblong, long-petioled, firm in texture, bright green above, glaucous beneath, with reddish veins. It was brought from the Canary Islands."

Baker inverts the leaf characters described by Van Geert. Baker's comments are distinctly odd because while they are part of his note on M. basjoo they seem to have nothing to do with it but are rather the continuation of a train of thought on hardiness relative to "M. Ensete".  This may have arisen simply because of Van Geert’s comment but, coincidentally, when M. basjoo was first flowered in the Temperate House at Kew in 1890 it was grown "side by side with Musa ensete" (Baker 1891).  The association of M. basjoo and M. Martini established in Baker’s 1893 text was repeated without alteration in subsequent papers on the bananas emanating from Kew (Anon. 1894, Anon. 1906).

Later authors were certainly confused by Baker. Schumann (1900) effectively copied Baker and appended M. Martinii to M. basjoo.   De Wildeman (1912) doubtfully associated van Geert's M. Martinii with M. basjoo.  Fawcett (1939) seemed to think there had been a printer's error whereby Musa Martini, instead of being listed as a separate entity, was absorbed into the text of M. basjoo.  Fawcett thus inserted M. Martini between M. basjoo and M. textilis in his treatment of the genus and did not associate it with M. basjoo.  In his treatment of M. basjoo, Cheesman (1948) referred to Baker’s 1893 paper but, probably wisely, ignored Musa Martini.

Musa Martini Van Geert is the same plant as that described in the RHS Dictionary (1956) as M. Martinii but here it is definitely linked with M. basjoo and described as "like M. basjoo but taller and [flowers] rose-red. Canary Islands. [Introduced to U.K.] 1892". If it was cultivated in the UK it seems to have disappeared, as it did in Europe (De Wildeman 1912).

Musa martinii R. de Noter, Revue Horticole 67: 290 (1895).

Accepted name none - not determined
Synonyms
Authorities
Section
Distribution
Description see below.
References Champion 1967 : 41, De Wildeman 1912 : 323 & 339, Moore 1957 : 187, Valmayor et al 2005.
Comments Raphael de Noter's item on the plant is as follows:

"Il y a une dizaine d'années, nous recevions de M. S. Martin, actuellement directeur du Jardin botanique d'Hanoi (Tonkin), parmi diverses graines, quelques-unes étiquetées : Musa de la montagne de Tay-Nimh; cette montagne est située à une centaine de kilomètres de Saigon. Nous pensâmes immédiatement que les graines en question pourraient bien être celles d'une espèce nouvelle, et cela avec juste raison, car nous ne nous souvenions pas d'avoir vu mentionner nulle part un Musa quelconque provenant de cette contrée.

Les graine, très-petites, furent semées avec soin; quelques-unes germèrent et nous permirent de répandre cette belle espèce dans les collections (car c'était bien une espèce nouvelle et des plus admirables). Après trois semaines d'attente, la germination se produisit, et aussitôt nous repiquions les jeunes plantules dans de petits pots, nous attendant à les voi se développer rapidement comme toutes les espèces de même genre. En effet, deux mois après, les tiges avaient acquis une hauteur de 30 centimètres et portaient de 5 à 6 feuilles d'une teinte peu commune et d'une texture très- solide.

A la fin de l’été, nous avions déjà opéré deux nouveaux rempotages et avec une émotion facile à comprendre nous nous apercevions enfin que nous avions affaire à une nouvelle espèce ; nous attendîmes pourtant l’année suivante avant de nous prononcer définitivement et de lancer cette nouveauté dans le monde horticole, voulant être très-certain de ce que nous avancions.

Après un an de culture, le doute n’était plus permis, car la tige atteignait alors 1.50 m de hauteur et était couroné par une cime de feuilles de même longueur, d'une forme nouvelle et d'un aspect absolument extraordinaire.

Ce Musa avait été planté dans l’endroit le plus abrité de notre jardin, fortement fumé et arrosé copieusement durant la saison estivale.

C'est alors seulement que nous appelâmes ce nouveau Bananier du nom du découvreur et que nous lui donnâmes la dénomination de Musa Martini. En voici une description sommaire qui permettra aux amateurs de le reconnaître, car nous l’avons répandu depuis abondamment dans le commerce horticole, et il est peu de serres où on ne le trouve point aujourd'hui :

Musa Martini, R. de Noter. Montagnes de Tay-Nimh, Cochinchine. Tige herbacée, haute de 3 metres à 3.50 m, couverte de la base au sommet d’une pruinosité brun-bleuâtre ou glauque, et dont le diamètre à la base est de 35 à 40 centimetres. Feuilles pourvues d'un fort pétiole se prolongeant sur toute la longeur du limbe en une côte proéminente, d'un rouge-brun en dessus et en dessous, atteignant 4 metres de longueur et d’un vert gai en dessus, glauques-pruineuses en dessous, arrondies aux extrémités et d'une texture plus solide que celle de tous lea autres Musa. Bractées des fleurs d'un beau rose, très-ornementales ; fruits petits, insipides, remplis de graines de la grosseur d’un très petit Pois. Après la fructification, de même que celle du Musa Ensete, la tige meurt.

Cette espèce, plus rustique et plus solide que le Musa Ensete, est des plus ornementales et il est étonnant qu'après dix années de culture les amateurs ne se soient pas encore aperçus de tout le parti qu'ils peuvent on tirer pour l'ornementation des pelouses pendant la saison d’été. Sans présenter, comme le Bananier d'Abyssinie, un tronc aussi volumineux, celui de notre Musa est encore assez respectable, résiste aux grands vents et ses feuilles se déchirent avec peine.

La culture de cette nouvelle espèce, n’offre aucune difficulté; elle se plait dans un sol frais et substantial, riche en engrais animaux ; on pleine terre, on doit autant que possible planter ce beau Musa dans un endroit abrité des vents du nord et d'ouest et lui donner des arrosements copieux en été.

Si, par cette courte note, nous sommes à même d'encourager les amateurs à cultiver cette espèce, nous terminerons en disant qu’ils peuvent se procurer chez presque tous les marchands des graines de M. Martini. Après un an de culture, nous sommes persuadé qu'ils en seront si satisfaits qu'ils n'en cultiveront plus d'autres".


De Wildeman (1912 : 322) thought that "at first sight" de Noter's plant "must be considered as different" from van Geert's.  Certainly de Noter's less than ideal description makes his plant sound like an Ensete rather than a Musa.  However, on page 339 of the same paper, De Wildeman's entry for Musa martinii is as follows:

"Musa Martini R. De Noter, ex Carrière, Rev. Hort., LXII (1890), p. 83, et LXVII (1895), p. 290; Pucci, in Boll. Soc. Tosc. Orticult., 1906, p. 270.
Distribution : Taij-Ninh (Cochinchine française).
Observation : Cette plant que Hooker aurait considérée, en 1886, comme une forme du M. sapinetum est envisagée par beaucoup d'auteurs comme use espèce spéciale. Trouvée en Cochinchine. elle a été dédiée à Martin, directeur du Jardin botanique d'Hanoi. Son tronc atteint 3 m. 50 de haiteur et est couvert d'une pruinosité brunâtre ; les feuilles glaucescentes en dessous, vertes au-dessus sont résitstantes ; aux fleurs très ornamentales. d'un beau rose, succèdent des fruits insipides à graines de la grosseur d'un petit pois.
Cette plante rappelle donc le M. Martinii signalé en 1852 dans la Belgique horticole et que l'on a rapporté avec doute au M. Basjoo.

I don't know the whereabouts of Hooker 1886; it's not Curtis's botanical magazine for 1886.  It is interesting that De Wildeman associates De Noter with Carrière, Revue Horticole 62: 53 (1890).

According to Moore, F. Gagnepain, in Flore Générale de l'Indo-Chine 6: 142 (1932), listed it without further information and thought it possibly a form of an edible banana".  Gagnepain is presumably the source of Champion's comment on de Noter's plant; "cultivar? rapporté à M. sapientum, par Hooker, Cochinchine."

Tay Ninh or Nui Ba Den is in Tay Ninh Province and it would presumably be possible to determine what bananas still grew there.  New bananas are being reported from Vietnam (e.g. Valmayor et al 2005).

Musa martinii sensu E. E. Cheesman, Kew Bulletin 3 (1): 11 - 17 (1948).

Accepted name mislabelled plant determined as Musa balbisiana L. A. Colla.
Synonyms
Authorities
Section
Distribution
Description
References Cheesman 1948a : 14.
Comments Cheesman comments that an accession received at the Imperial College of Tropical Agriculture as "M. Martini" turned out to be Musa balbisiana. This mislabelling has no taxonomic significance.

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last updated 01/05/2008